Hotchkiss

Hotchkiss

 

Fondée en 1867 et nommée d’après son propriétaire, l’usine Hotchkiss produit des armes et munitions pendant la deuxième moitié du 19ième siècle. Avec des nombreux brevets exploités, et un grand succès de certaines de ses créations, l’affaire est prospère.
Au début du siècle dernier, la firme commence à fabriquer des composants pour voitures, la décision de fabriquer un modèle portant le nom Hotchkiss devient évident. On commence à se faire un nom en fabriquant quelques voitures de course, puis des chassis bien conçus et costauds.
Avec le lancement de l’AM 12HP Hotchkiss occupe le terrain. Dirigée maintenant par H.M. Ainsworth la marque connait le succès auprès une clientèle bourgeoise et discrète, cherchant confort et prestations. Le fameux slogan “Hotchkiss, le juste milieu“ s’impose en France et il n’y a pas un français qui ne le connaît pas.
 Les nouveaux moteurs de 4 et 6 cylindres de conception moderne avec soupapes en tête introduits en 1925, resteront eux au programme jusqu’en 1954 quand se baisse le rideau sur la fabrication des voitures de tourisme. Mais avant cela, Hotchkiss suit la mode et modernise ses carrosseries, ce qui donnera lieu à quelques très belles réalisations durant les années 30.
La voiture expérimentale pour motoriser le peuple, résolument moderne, avec demi-chassis en Alpax coulé n'est pas un succès. Imaginé par Jean Albert Grégoire, l’ Amicar Compound conçu avec le savoir faire de l’ Aluminium Français s’avère trop couteuse à produire et n’arrive pas à trouver son marché. La concurrence est beaucoup moins chère, hélas (mais aussi beaucoup moins innovant). Hotchkiss se bat pour survivre et propose en 1948 la 866, puis la nouvelle ligne de l'Artois, Anjou, Antheor.
En 1951 fut proposée la Hotchkiss Grégoire, chant du cygne de la marque avant d’être absorbée par Delahaye. Une voiture résolument moderne, mettant en avant des solutions techniques adoptées que 15 ans plus tard par d’autres marques. Hélas elle n’arrive pas à redresser les finances de la marque presqu’a l’agonie. Trop coûteuse à produire, et trop moderne probablement, elle ne sera produit qu’en 247 exemplaires.

Mais jusqu'à la fin des années 60 nous verrons le célèbre blason avec les canons croisés fièrement porté par des voitures utilitaires. Notamment sur des nombreux camions de sapeurs pompiers et autres utilitaires inusables, ainsi que sur les Jeep Hotchkiss dont les dernières exemplaires furent reformées qu’en 2000 !

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